Tocqueville, les intégrales de philo (4°partie du tomme II)
Tocqueville et l’égalité : un héritage de 1789
⚔️ Pour Tocqueville, l’égalité est un principe qui a définitivement triomphé en 1789. La prise de la Bastille, la Révolution politique et la Déclaration des droits de l’homme constituent une machine de guerre contre l’Ancien Régime, contre l’absolutisme et l’arbitraire judiciaire. Deux passions animent ce mouvement : l’égalité et la liberté.
Le traumatisme de la Terreur
☠️ Tocqueville reste marqué par la période sanglante de 1793. La Terreur, qui faillit coûter la vie à ses propres parents, lui laisse le souvenir d’une liberté qui se transforme en son contraire. Avec Robespierre et son « despotisme de la liberté », il découvre combien une révolution peut basculer dans l’oppression.
Napoléon et la sécurité au prix de la liberté
⚖️ Avec Napoléon, une nouvelle étape s’ouvre : être tous égaux devant la loi. Tocqueville observe cependant que la peur de l’anarchie était si forte que les Français ont préféré sacrifier une part de leur liberté pour davantage d’égalité au service de leur sécurité. C’est là que naît la grande tension qui traverse encore nos sociétés : la compatibilité entre liberté et égalité.
La Révolution de 1830 : prolongement de 1789
🔥 La Révolution de Juillet 1830 apparaît alors comme un prolongement de celle de 1789. Depuis la prise de la Bastille, chaque étape politique continue le processus d’égalisation, tout en reposant la même question : comment concilier liberté et égalité ? Ce point ouvre naturellement une comparaison avec Karl Marx, qui, de son côté, mettra l’accent non pas sur l’égalité politique, mais sur l’égalité sociale et économique, voyant dans ces révolutions successives l’expression de la lutte des classes.
Le constat de Tocqueville en Amérique
Une démocratie qui n’est pas une utopie
🌍 Tocqueville découvre en Amérique une société où la démocratie fonctionne réellement. Contrairement à la France, ce jeune pays n’a pas connu de révolution sanglante. Cela lui a permis de bâtir ses institutions sur un terrain neuf, sans les fractures héritées de l’Ancien Régime. Il constate alors qu’en Amérique, la démocratie peut se concilier avec la liberté, preuve que ce modèle n’est pas seulement théorique mais bel et bien possible.
L’égalité des conditions et la mobilité sociale
🤝 Ce qui frappe Tocqueville, c’est la force de l’égalité des conditions. Les Américains se considèrent naturellement égaux, et les inégalités qu’ils rencontrent n’ont rien de définitif : elles ne constituent jamais un statut immuable. 🔄 La société américaine repose sur une mobilité sociale permanente : les hiérarchies ne sont jamais figées et tout rapport de supériorité peut s’inverser.
L’égalité et les institutions libres
La tentation de la centralisation
⚖️ Tocqueville remarque que le gouvernement, par nature, tend à centraliser le pouvoir pour le renforcer. Le risque est grand : une égalité mal comprise pourrait glisser vers une servitude douce, où les citoyens se laissent gouverner sans participer réellement.
La force de la décentralisation
🏛️ Pourtant, Tocqueville observe que cette dérive peut être contenue par une administration décentralisée. La gestion locale, confiée à des fonctionnaires élus par les citoyens eux-mêmes, joue le rôle de contrepoids. Loin d’étouffer la liberté, l’égalité débouche ainsi sur des institutions libres, car chaque individu garde une part de responsabilité dans la vie publique
Les garde-fous de la démocratie américaine
La tyrannie de la majorité
⚠️ Tocqueville s’inquiète du danger que représente la tyrannie de la majorité : le conditionnement des consciences par l’opinion dominante. Si tout le monde pense pareil, la liberté d’esprit disparaît.
Les contrepoids institutionnels
⚖️ Les Américains ont trouvé plusieurs moyens pour limiter ces dérives :
- l’indépendance de la justice,
- la liberté de la presse,
- le droit d’association.
Tocqueville insiste notamment sur le rôle de la Cour suprême, qui constitue un véritable frein à la concentration des pouvoirs.
L’importance de la participation citoyenne
🗳️ Pour lui, la garantie des libertés individuelles tient dans l’acceptation par chaque citoyen d’assumer sa liberté politique. Les Américains se sont aussi donnés des lois qui entretiennent l’égalité, comme la législation sur les successions, afin d’éviter la reconstitution d’une aristocratie.
Le droit d’association
🤝 Tocqueville souligne la force du droit d’association : rien n’est plus puissant que des individus qui se rassemblent pour résoudre collectivement un problème. Cette habitude de s’organiser localement est, selon lui, une des grandes forces de la démocratie américaine.
Un modèle non exportable
🌍 Mais Tocqueville reste lucide : ce système n’est pas forcément duplicable ailleurs. Il le considère plutôt comme un point de comparaison et une source de réflexion pour l’Europe.
La question de l’esclavage
⛓️ Enfin, Tocqueville s’inquiète de l’avenir des Noirs en Amérique. L’esclave, note-t-il, se révèle moins productif et plus coûteux que l’ouvrier salarié. Cette différence économique creuse déjà un fossé entre le Nord industriel et le Sud esclavagiste, annonçant une fracture majeure.
Un ciment social : les mêmes croyances
🧩 Pour Tocqueville,
« il n’y a de société quand les hommes, sur un grand nombre de sujets, ont les mêmes opinions ».
Les Américains croient tous fermement en une double autorité : la morale et le pouvoir politique. Chacun, en naissant, reçoit la faculté de se gouverner lui-même. Rien ne doit être figé : on peut toujours progresser et s’améliorer.
Le poids de l’opinion majoritaire
Quand l’opinion devient autorité
🗣️ Tocqueville remarque que l’autorité intellectuelle tend à se concentrer dans l’opinion majoritaire. Selon lui, « c’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde ».
Les individus, convaincus que le plus grand nombre ne peut pas se tromper, placent une confiance presque illimitée dans le jugement du public. Cela leur épargne de penser par eux-mêmes, ou les amène à « penser à peu de frais ».
👉 Ici, on peut faire un parallèle avec ce que l’on appelle aujourd’hui le mode survie : adopter automatiquement les croyances dominantes pour éviter l’effort de réflexion et le risque de marginalisation.
Une nouvelle servitude et un garde-fou
⚠️ Tocqueville y voit « une nouvelle physionomie de la servitude » : non plus imposée par un despote ou un roi, mais par la pression sociale et le conformisme. Pourtant, il souligne aussi que l’expérience finit par corriger les excès des théories et des croyances collectives. Autrement dit, même si l’opinion majoritaire tend à dominer, la pratique et le réel viennent tempérer ses excès.
La religion comme cadre moral
🙏 Pour Tocqueville, la religion joue un rôle essentiel : elle apporte des réponses claires, précises et intelligibles aux grandes questions humaines. Elle fixe un cadre moral qui aide la société à se protéger d’un amour excessif des jouissances matérielles.
Cependant, il met une condition : la religion doit rester accessible. Si elle exige des pratiques trop rigoureuses, contraires aux intérêts de la masse et à leur recherche de bien-être, elle risque de perdre son influence.
Tocqueville met aussi en garde : la destruction de la religion entraîne la généralisation du doute et l’indifférence face aux grandes questions de la destinée humaine, ce qui constitue un danger moral. Selon lui, si les dirigeants étaient convaincus de l’immortalité de l’âme, le poids de leur responsabilité morale leur permettrait de mieux gouverner.
Le style démocratique et la recherche d’effet
📚 Tocqueville observe également l’impact de la démocratie sur la culture et la littérature. Dans les siècles démocratiques, dit-il, les écrivains cherchent plus à étonner qu’à plaire. Leur style est « bizarre, surchargé et mou », car chacun espère paraître ce qu’il n’est pas.
À l’inverse, il estime que seule l’aristocratie, par son éducation et son raffinement, est capable de véritable délicatesse dans les idées comme dans l’expression.
Tocqueville : les fondements de la démocratie
Un fait générateur et providentiel
📖 Tocqueville cherche à identifier le fait générateur d’où découlent toutes les caractéristiques de la démocratie : les mœurs, les manières de penser, les valeurs, les lois et les institutions.
Pour lui, l’évolution vers le « nivellement universel » des conditions sociales présente tous les caractères d’un fait « providentiel » : une tendance historique inévitable, qui s’impose à toutes les sociétés modernes.
La tyrannie de la majorité et l’autocensure
⚠️ Tocqueville craint particulièrement la tyrannie de la majorité. Le danger ne réside pas seulement dans la limitation des libertés d’action, mais surtout dans la contrainte exercée sur la liberté de penser. Cette pression ne passe pas forcément par la censure officielle, mais par un phénomène plus insidieux : l’autocensure.
Chacun se retient de penser ou d’exprimer une idée contraire à l’opinion dominante, de peur de l’isolement.
La force des mœurs et l’éducation à la liberté
🧩 Pour Tocqueville, les mœurs – c’est-à-dire la morale et l’intellectuel d’un peuple – pèsent plus lourd que la justice elle-même. La stabilité d’une démocratie dépend donc d’abord de l’état d’esprit des citoyens.
Il propose ainsi de distinguer l’instruction de l’éducation :
- l’instruction éclaire l’esprit,
- l’éducation règle les mœurs.
Autrement dit, il ne suffit pas de former des esprits brillants : il faut apprendre à chacun à se gouverner soi-même, condition indispensable pour que la démocratie reste vivante et libre.
Les passions démocratiques : bien-être et travail
La passion du bien-être
💎 Tocqueville observe que l’égalité nourrit une quête toujours plus insatiable de confort et de prospérité matérielle. Les privilèges héréditaires ayant disparu, chacun se retrouve en concurrence avec tous. Dès lors, « les moindres inégalités blessent les regards », et plus l’égalité progresse, plus elle suscite un désir inextinguible d’égalité parfaite.
Cette passion du bien-être, loin de libérer totalement, pousse les individus à rechercher sans cesse un confort matériel qui devient une obsession collective.
La valeur travail et l’aristocratie manufacturière
⚙️ Dans les sociétés démocratiques, le travail est une nécessité honorable : « chacun travaille pour vivre ». Mais Tocqueville note une évolution inquiétante avec l’essor de l’aristocratie manufacturière : la concentration du capital et la division du travail permettent de créer de grandes unités de production.
Cette organisation satisfait la demande croissante de produits manufacturés bon marché, conséquence de la multiplication des fortunes moyennes engendrées par l’égalisation des conditions.
⚠️ Pourtant, Tocqueville conclut avec sévérité : cette aristocratie manufacturière, après avoir appauvri et abruti les hommes dont elle se sert, les livre à la charité publique pour les nourrir. Elle devient ainsi une nouvelle forme de domination économique, issue paradoxalement de l’égalité démocratique elle-même.
Tocqueville : l’égalité dans la vie sociale, le travail et la famille
Les rapports sociaux entre citoyens
👥 Tocqueville commence par examiner les effets de l’égalité dans la vie sociale. Les rapports entre individus ne reposent plus sur des statuts immuables hérités, mais sur des relations mouvantes, où chacun peut théoriquement changer de place. L’égalité favorise donc une certaine fluidité des relations sociales, renforçant l’idée que tout homme est l’égal d’un autre en dehors des circonstances particulières qui les lient.
Maîtres et serviteurs : un rapport contractuel
⚖️ Tocqueville s’arrête ensuite sur la relation entre maîtres et serviteurs. Elle n’est plus figée par la naissance : hors du contrat, ils sont égaux et leur condition pourrait s’inverser. Cette mobilité potentielle est une nouveauté majeure par rapport aux sociétés aristocratiques.
Mais il souligne une limite importante : en cas de crise économique, le maître peut attendre, tandis que le serviteur « n’a guère d’autre propriété que ses bras ». Autrement dit, la dépendance n’a pas disparu, elle a seulement changé de forme.
L’égalité dans la famille
🏠 Enfin, Tocqueville observe les effets de l’égalité dans le cadre familial. Les relations hiérarchiques traditionnelles tendent à s’assouplir. L’autorité paternelle se transforme peu à peu en une relation plus égalitaire entre parents et enfants, marquée par l’affection et la coopération plutôt que par l’obéissance absolue.
L’égalité et ses effets dans la famille et la société
Dans la famille : respect des différences
👩👩👦 Tocqueville observe que l’égalisation des conditions modifie profondément les rapports familiaux. La femme devient l’égale de l’homme, sans pour autant être son « semblable ». Les Américains, note-t-il, ont compris que la véritable égalité ne consiste pas à exiger que tous fassent la même chose, mais à reconnaître les différences et à s’assurer que chacun s’acquitte du mieux possible de sa propre tâche.
👉 Pour Tocqueville, ce respect des différences constitue le vrai « progrès » démocratique : égalité en dignité, diversité dans les rôles.
Dans la société : une masse commune et le désir de distinction
🌍 L’égalisation des conditions tend aussi à confondre les individus dans une masse commune. Tous se ressemblent davantage, ce qui gomme les anciens repères hiérarchiques. Mais, paradoxalement, chacun cherche à se démarquer et à tirer parti des petites inégalités qui subsistent.
👉 Cette tension alimente un besoin constant de reconnaissance et de distinction personnelle, un trait que Tocqueville voit comme typique des sociétés démocratiques.
Tocqueville : l’effet de la démocratie et de l’égalité des conditions
Sur les idées
🧠 La démocratie transforme la manière de penser. L’égalité des conditions pousse les individus à se fier davantage à l’opinion commune qu’à l’autorité traditionnelle des savants ou des élites. La pensée devient plus pragmatique, plus utilitaire, tournée vers ce qui est directement utile et accessible à tous.
Sur les sentiments
❤️ La passion de l’égalité est le moteur principal des émotions démocratiques. Elle nourrit plusieurs traits :
- le goût de l’indépendance, qui pousse chacun à vouloir décider pour lui-même,
- la haine des privilèges, héritée de l’aristocratie,
- l’individualisme, qui éloigne les citoyens de la vie collective,
- le goût du bien-être, qui oriente les énergies vers la recherche d’un confort matériel toujours plus grand.
Sur les mœurs
🧩 Enfin, Tocqueville observe l’influence de l’égalité sur les mœurs : les rapports sociaux deviennent plus simples, plus directs, débarrassés des hiérarchies rigides. Mais cette uniformisation entraîne aussi le risque d’un conformisme moral et intellectuel.
La démocratie pousse à la confiance dans la similitude des conditions : chacun se croit semblable aux autres, et aspire à vivre comme eux.
L’égalité, de la liberté à la servitude
Une pente insidieuse vers le despotisme
⚠️ Pour Tocqueville, l’égalité ne conduit pas spontanément à l’anarchie. Au contraire, « l’égalité pousse par un chemin plus long, plus secret mais plus sûr vers la servitude ». La passion de l’égalité peut donc se transformer en despotisme, en renforçant sans cesse le pouvoir central.
L’individualisme et la centralisation
👤 Tocqueville note que « aucun monarque n’aurait rêvé, sous l’Ancien Régime, de pouvoir disposer un jour d’un pouvoir aussi absolu ».
Comment en est-on arrivé là ? C’est l’individualisme qui pousse le peuple à aimer la centralisation. Chaque citoyen, affirmant son autosuffisance avec une « présomptueuse confiance » en ses propres forces, se replie sur ses intérêts privés. Il délaisse la gestion des affaires communes, qu’il abandonne à l’État, devenu le seul représentant des intérêts collectifs.
La peur de perdre son bien-être matériel
💎 L’individualisme favorise aussi le goût des jouissances matérielles. Craignant que l’anarchie ne vienne lui enlever ce confort, l’individu se tourne encore davantage vers l’État, perçu comme le « soutien unique et nécessaire de la faiblesse individuelle ».
La haine des privilèges et le maître commun
🔥 Enfin, Tocqueville insiste : chacun devient méfiant de son prochain, et toute élévation suscite l’envie des autres. La haine des privilèges pousse donc paradoxalement les citoyens à concentrer le pouvoir entre les mains d’un souverain « placé tellement au-dessus de tous qu’il n’excite l’envie d’aucun d’eux ».
Ainsi, l’égalité ne se réalise pleinement qu’au prix d’une dépendance commune à un même maître : autrement dit, elle n’aboutit que dans la servitude.
Le renforcement du pouvoir central
La loi générale et l’éducation du peuple
📜 Tocqueville souligne qu’« il est plus facile de faire une loi pour tous qu’une loi par homme ». L’égalité des conditions pousse naturellement à l’uniformité législative. Mais il propose un contrepoids : l’éducation du peuple. C’est, selon lui, le meilleur moyen de limiter l’hégémonie de l’État, sans pour autant menacer l’ordre social.
L’argent, outil de pouvoir
💰 Tocqueville observe ensuite comment l’État renforce son pouvoir par la maîtrise de l’argent. D’un côté, il attire les capitaux des plus riches par l’emprunt. De l’autre, il gère l’épargne des plus modestes, contrôlant ainsi leurs économies. Ce double mécanisme accroît la dépendance des citoyens à l’égard de l’État, qui devient à la fois garant, gestionnaire et créancier.
Tocqueville : Le despotisme doux
Le nouveau visage du despotisme
⚠️ Tocqueville explique que l’État démocratique peut devenir totalitaire, « capable d’assujettir indistinctement tous les sujets aux détails d’une règle uniforme ». Ce despotisme n’a plus besoin de violence : il agit de manière sournoise et douce, en alignant les consciences et en amenant chacun à renoncer de son plein gré à son libre arbitre.
Le secret de ce pouvoir est l’isolement des individus : « il n’existe qu’en lui-même et pour lui-même ». Au lieu d’émanciper, l’État les maintient dans une minorité permanente, comme des enfants dépendants de leur tuteur.
Tocqueville le décrit ainsi : « il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, hébète, et il réduit chaque nation à n’être plus qu’un troupeau timide et industrieux dont le gouvernement est le berger ».
Suffrage universel et atomisation des foules
🗳️ Le génie de ce despotisme tient à sa capacité à se fonder sur le suffrage universel : les citoyens « se consolent d’être en tutelle » en pensant qu’ils ont choisi eux-mêmes leur tuteur.
Tocqueville met en lumière un autre danger : l’atomisation des foules. « Je promène mon regard sur cette foule innombrable composée d’êtres pareils, où rien ne s’élève ni ne s’abaisse. » L’égalité peut alors se traduire par une uniformité qui écrase toute grandeur individuelle.
Une note d’espoir
🌟 Mais Tocqueville refuse de conclure sur un fatalisme. Pour lui, tout dépend de la responsabilité du peuple : c’est aux citoyens de choisir si l’égalité les mène vers la servitude ou vers la liberté. La démocratie n’est pas condamnée au despotisme doux ; elle exige seulement une vigilance constante et une participation active.
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