🪞 Introduction

Bienvenue dans l’incertitude — ce joyeux bazar où rien ne se passe comme prévu.
Nouveau projet, nouvelle méthode, nouveau contexte… et pourtant, rien ne tourne comme sur le papier.

➡️ Bonne nouvelle : c’est dans l’incertitude que ton leadership singulier fait la différence.

Dans cette fiche, je te partage un outil inspiré du livre Petit manuel de thérapie organisationnelle de Martin Serralta, pour t’aider à :

• garder le cap quand tout change,
• mobiliser ton équipe sans t’épuiser,
• et transformer le flou en énergie collective.

J’en ai tiré une version simplifiée, visuelle avec Napkin, et surtout, testée sur le terrain.
Résumé livre : Petit manuel de thérapie organisationnelle de Martin Serralta

👉 Pour te donner une vision d’ensemble, voici comment j’ai résumé cet outil avec Napkin, en une seule image synthétique.

🧠 Maintenant une analyse plus complète, pour décortiquer chaque idée, voir comment l’appliquer concrètement, et pourquoi ça fonctionne.

👥 Le facteur humain : ton meilleur (et plus imprévisible) levier

Tu peux tout anticiper… sauf les humains.
Le facteur humain, c’est ce qui rend chaque projet à la fois passionnant et imprévisible.

• Certains avancent à toute vitesse.
• D’autres freinent des quatre fers.
• Certains carburent à la vision, d’autres ont besoin de preuves.
• Certains cherchent du sens, d’autres de la stabilité.

💡 Ta mission : comprendre la singularité de chacun, sans mettre les gens dans des cases figées.
Parce que c’est là que se cache ton potentiel collectif.

🧭 Repérer tes alliés dans l’incertitude

Dans chaque transformation, ton équipe bouge.
Certains prennent le vent, d’autres attendent que la météo se stabilise.
Et c’est normal.

Ne juge pas trop vite :

• Peut-être qu’un collaborateur peu moteur sur un projet ne trouvait juste pas de sens.
• Peut-être qu’il attendait que tu l’écoutes vraiment.

🧰 Astuce Bob : ton rôle, c’est de cartographier ton équipage
repérer qui pousse, qui observe, qui résiste, et créer des alliances naturelles.

Parce qu’un projet, ce n’est pas un sprint : c’est une navigation.
Et un bon capitaine sait lire le vent, pas juste le plan.

Ta mission : comprendre la singularité de chacun. Parce que c’est là que se cache le potentiel de chacun.

Comprendre qui compose ton équipage, créer des alliances, et surtout éviter de ramer seul. C’est ca le moteur du collectif ?

🛠️ Les bons outils pour éviter que ça parte en freestyle

Tu veux que ton équipe reste soudée, même quand le vent tourne ? Il va falloir plus que des réunions PowerPoint ou un outil de com intern qui dort. Voici les bases :

• 💬 Des discussions régulières : pas juste pour faire joli, mais pour écouter vraiment.
• 🧭 Un feedback continu : pour que chacun sache où il en est, et que personne ne se sente paumé.
• 📢 Des espaces de parole ouverts : surtout pour les idées « hors-cadre », celles qui font peur… mais qui sauvent parfois le projet. Et la pas de mystère, c’est sur le terrain, la ou l’équipe se sent chez elle.

🧠 La sagesse des foules : ton meilleur outil anti-panne

👉 Ce qu’on appelle la sagesse des foules, c’est cette capacité qu’a un groupe diversifié à voir plus loin que le plus malin du lot.
Mais pour ça, il faut oser écouter les voix qu’on n’entend pas d’habitude.

🤝 Booster l’intelligence collective en 5 étapes

Voici la check-list Bob le Mécano pour activer le cerveau collectif (sans exploser le moteur) :

1. Encourage la parole libre
   ➤ Même si c’est mal dit, même si c’est flou, c’est souvent précieux.
2. Valorise la diversité
   ➤ Un bon projet, c’est comme un moteur : y’a plein de pièces différentes, et chacune a son rôle.
3. Ouvre la communication
   ➤ Plus c’est fluide, moins y’a de fuites d’énergie.
4. Suis l’engagement
   ➤ Un bon mécano vérifie le niveau d’huile. Toi, vérifie la motivation. Régulièrement.
5. Décide avec ton équipe
   ➤ Si tu veux qu’ils avancent avec toi, faut qu’ils aient pris part au plan.

Si tu veux garder ton cap, apprend à connaître ton équipe, pas juste l’écouter. fais-lui de la place dans le cockpit.

📉 Le piège de la communication trop lisse

Un beau discours ne sauve pas un projet.
Si tu veux que ça prenne, il faut que chaque manager puisse faire vivre le projet au quotidien —
pas juste en réunion ou dans un e-mail corporate.

Et surtout : arrête de vendre uniquement les avantages.
Sois vrai.
Dis ce qui bloque, ce qui rame, ce qui fait peur.

➡️ C’est ça, le carburant d’une vraie confiance.

📊 Et côté pilotage ?

Pas besoin d’un tableau Excel de 72 lignes. Mais un suivi simple et régulier, oui :

• ✅ Des sondages courts
• ✅ Des entretiens qualitatifs (même informels)
• ✅ Un œil sur les pratiques des concurrents
• ✅ Des retours terrain (la fameuse machine à café, qu’est ce qu’il se dit en pause…)

Applique une logique de « test & learn » : tu ajustes en roulant.

Conclusion

Quand tout devient flou, reviens à l’humain.
C’est ton équipe, pas ton PowerPoint, qui fera la différence.

Mobiliser, ce n’est pas motiver par la peur ou par le contrôle.
C’est écouter, reconnaître et ajuster ensemble.

Dans le chaos, la seule boussole fiable, c’est le collectif.

Pour aller plus loin:

Je te conseille Comment le ‘Why’ de Simon Sineck permet de réussir 🧭 :