Résumé : Cessez d’être gentil soyez vrai de Thomas d’Ansembourg

sez d'etre gentil soyez vrai de thomas d'ansembourg

Réflexion personnelle : 

C’est la 4ème fois que je lis ce livre et à chaque lecture, je suis touché.
L’émotion est présente, certains passages me font monter les larmes. Des larmes de soulagement d’avoir l’impression d’être compris par Thomas d’Ansembourg.
Les exemples me touchent, ils sont issus de la vie quotidienne et pas seulement théoriques. J’ai l’impression que le livre peut être calqué aux relations que j’entretiens.

En même temps, 4 lectures à 4 moments différents.

Les différents moments me permettent de réaliser comme j’ai évolué, de percevoir certains passages du livre différemment, de mieux les comprendre. Une source de motivation pour la suite. J’ai en tête cette citation : « À chaque fois que vous le lisez, ce n’est pas le livre qui a changé, mais vous. » Don Miguel Ruiz, Les 4 accords toltèques. Je le recommande fortement, il vous fera du bien.

Dans son introduction, Thomas d’Ansembourg parle de son passé et du déclic qui l’a poussé à arrêter de reporter ses malheurs sur les autres.
Il décrit sa prise de conscience de ses besoins et son désir d’en prendre soin par lui-même. Cela a résonné avec ma propre histoire, que je partage dans cet article.

Je suis convaincu que cet ouvrage m’a permis de franchir une étape importante dans mon développement personnel. Il met en lumière le manque de vocabulaire pour exprimer ses émotions. Sans ce vocabulaire, nous exprimons nos émotions en nous fermant ou, au contraire, en attaquant. À la fin de l’ouvrage, un lexique permet d’enrichir ce vocabulaire.

Pour ma part, j’ai également trouvé dans la philosophie des moyens d’exprimer mes sentiments

Les points forts :

  • Outils concrets pour améliorer la qualité de nos relations
  • Met des mots sur les sentiments et émotions
  • Responsabilise sur nos actions et nos pensées
  • Donne de l’énergie positive, déculpabilisant
  • Facile et rapide à lire
  • Exemples et témoignages réalistes et non théoriques

Les points faibles :

  • La même méthodologie revient souvent
  • Difficile à appliquer dans la masse, réalisable en entretien one-to-one
  • Demande une sacrée connaissance de soi, combiné à un bon self contrôle

Avant-propos

Dans l’avant-propos, Thomas d’Ansembourg explique les motivations qui l’ont poussé à écrire ce livre. Il partage son observation que beaucoup de gens se sentent déconnectés de leurs vrais sentiments et besoins, souvent en raison de la pression sociale pour être « gentils » et éviter les conflits. Il souligne l’importance de retrouver une communication authentique et de se libérer des masques que nous portons pour être acceptés par les autres

Résumé :

Chapitre 1 : Pourquoi sommes-nous coupés de nous-mêmes, de nos sentiments ou de nos besoins

Pourquoi il y aurait opposition entre le soin que nous prenons des autres et celui que nous prenons de nous même?

Ce chapitre explore les raisons pour lesquelles nous avons tendance à nous déconnecter de nos émotions et de nos besoins fondamentaux. L’auteur aborde ce sujet en quatre points clés : l’espace mental, les sentiments, les besoins et la demande. À travers une analyse approfondie, il met en lumière l’importance de reconnaître et d’exprimer nos émotions pour mieux comprendre nos besoins et améliorer nos relations avec les autres.

Comprendre la gentillesse

L’auteur souligne que notre éducation et notre conditionnement social nous ont poussés à adopter une pensée cartésienne, souvent au détriment de nos émotions. Dans un système binaire où l’on cherche soit à avoir raison, soit nous avons tendance à répondre positivement aux demandes des autres pour éviter les conflits. Cette gentillesse de façade peut masquer nos véritables sentiments et besoins, entraînant une accumulation de ressentiment et de frustration.

Les émotions comme signaux

L’auteur compare nos émotions à des vagues de sentiments, qu’ils soient agréables ou désagréables. Identifier et différencier ces émotions est crucial, car elles nous renseignent sur nous-mêmes et nous invitent à reconnaître nos besoins. Il illustre cela avec la métaphore du tableau de bord :

Comprendre nos Émotions ⇒ Un Signal pour Identifier nos Besoins

Travailler sur la connaissance de nos propres besoins nous permet également d’améliorer notre écoute des autres. Il est paradoxal de vouloir écouter autrui sans d’abord savoir s’écouter soi-même. Connaître ses besoins ne signifie pas nécessairement les assouvir, mais plutôt sortir d’un état de confusion. L’auteur donne l’exemple d’une douleur soudaine : comprendre la cause de la douleur peut apporter un soulagement, même si la douleur persiste.

L’importance de l’expression des besoins

L’auteur partage de nombreux exemples de la vie quotidienne pour montrer que la découverte et l’expression de nos besoins favorisent l’harmonie avec autrui. Souvent, nous attendons que les autres devinent comment combler nos besoins. Il nous encourage à prendre les devants et à exprimer clairement nos attentes, presque comme un objectif SMART. Cela permet à l’autre de savoir précisément quand la demande sera satisfaite, laissant ainsi de l’espace et évitant la peur d’être étouffé par les besoins de l’autre.

La formulation de la demande

C’est ici que le chapitre sur la demande entre en jeu. Comment formuler une demande pour satisfaire un besoin ? L’auteur insiste sur le fait que toute demande doit être négociable pour ne pas être perçue comme un ordre. Cela amorce la danse entre sentiment, besoin et demande.

Différencier besoin et demande

L’une des difficultés majeures réside dans notre incapacité à faire la différence entre un besoin et une demande, souvent parce que nous n’écoutons pas vraiment nos sentiments. En suivant la méthodologie de l’auteur :

  • Notre tableau de bord = un sentiment
  • Un sentiment = Un besoin non comblé (si le sentiment est désagréable)
  • Un besoin = Une demande spécifique et négociable

Notre conditionnement initial nous pousse à étouffer nos sentiments, à les confondre avec des besoins, et à exprimer des demandes inappropriées qui ne répondent pas à nos véritables émotions.

Un exemple concret

Cet ouvrage explore la tension souvent ressentie entre le soin que nous prodiguons aux autres et celui que nous nous accordons. À travers des expériences vécues dans des métiers liés au soin, à l’enseignement et à l’aide sociale, l’auteur souligne la peine de voir tant de personnes s’épuiser à aider autrui sans prendre soin d’elles-mêmes. Le bonheur n’est pas présenté comme une accumulation de possessions matérielles ou relationnelles, mais comme la qualité de notre relation avec nous-mêmes et notre environnement. Ce document met en lumière comment nos croyances, nos préjugés et nos habitudes peuvent altérer notre vision du monde et influencer notre capacité à répondre aux besoins des autres.

L’Incompatibilité Apparente

L’auteur aborde la question de l’incompatibilité entre le soin de soi et le soin des autres. Trop souvent, les individus se laissent submerger par le désir d’aider autrui, négligeant leurs propres besoins. Cette dynamique peut mener à une forme de « fausse gentillesse », où l’absence de retour sur investissement émotionnel entraîne frustration et colère. En conséquence, les relations peuvent se détériorer, et les individus peuvent se retrouver à imposer leurs propres besoins au détriment de l’autre.

La Danse de l’Observation

Une des idées centrales de l’ouvrage est la « danse de l’observation ». Observer une situation permet de ressentir un sentiment, qui signale un besoin à combler par une demande. Cette approche favorise un dialogue ouvert et authentique, permettant de mieux comprendre les besoins de chacun. L’auteur insiste sur la nécessité de se responsabiliser pour identifier ses véritables sentiments, au-delà de la colère et de la frustration.

Vers une Relation Équilibrée

L’ouvrage propose une aide précieuse pour sortir du système binaire de la relation. L’idée que « dans un chemin vers l’autre, je ne peux faire l’économie d’un chemin vers moi » ouvre la voie à une cohabitation harmonieuse des besoins d’affection et de liberté. Cette nouvelle perspective permet d’éviter le piège du « fuit-moi je te suis, suis-moi je te fuis », et encourage une approche plus équilibrée des relations.

Besoin vs Désir

Une autre danse importante abordée est celle de la distinction entre besoin et désir. L’auteur rappelle que la relation doit primer, et que l’intendance suivra. Des exemples concrets, tels que l’enfant attendant que tout soit rangé pour recevoir de l’attention ou le couple se disputant pour des détails d’organisation, illustrent l’importance d’exprimer ses sentiments tant envers soi-même qu’envers les autres.

Faire le Deuil de l’Inaccessible

Pour avancer, il est essentiel de faire le « deuil » de ce qui ne peut être accompli. L’utilisation des expressions « pour le moment » et « en même temps » ouvre le champ des possibles, permettant de reformuler des pensées négatives en opportunités de croissance. Par exemple, dire « pour le moment je ne comprends rien à l’informatique » est plus constructif que de se qualifier de « nul ».

Une Invitation au Changement

Thomas D’ansembourg invite à rechercher la plus petite action que nous pouvons entreprendre pour initier un changement positif. En prenant soin de nous-mêmes, nous pouvons mieux prendre soin des autres, créant ainsi un cercle vertueux de bienveillance et de compréhension.

Ce document nous rappelle que le chemin vers une relation saine avec autrui commence par une relation authentique avec soi-même.

Chapitre 3 : Prendre conscience de ce que l’autre vit vraiment

“Communiquer, c’est exprimer et recevoir un message” 

Ce chapitre aborde l’importance cruciale de la communication authentique, en soulignant que pour bien communiquer, il est essentiel d’écouter attentivement, tant soi-même que l’autre. À travers une réflexion sur la peur de l’authenticité et la nécessité de l’empathie, Thomas d’Ansembourg propose des outils pour améliorer nos interactions et renforcer notre compréhension mutuelle. Ce document explore les concepts clés présentés par l’auteur, ainsi que les étapes pratiques pour développer une écoute empathique.

La nécessité d’une écoute active

Thomas d’Ansembourg commence par rappeler que communiquer, c’est à la fois exprimer et recevoir un message. Pour cela, une écoute attentive est indispensable. Il insiste sur l’importance de la reformulation et du questionnement pour bien saisir le message que l’on souhaite transmettre ou recevoir. L’auteur conteste l’idée que l’utilisation du « je » suffit à garantir un message authentique, soulignant que cela ne fonctionne que si l’on a réellement compris le message à transmettre.

Les défis de l’écoute

L’écoute de l’autre devient particulièrement difficile lorsque l’on se sent épuisé ou non reconnu. À l’aide de graphiques, Thomas illustre comment notre état émotionnel peut nous faire osciller entre les rôles de « tyran » et de « victime ». Il aborde également la peur de se dévoiler, de montrer ses faiblesses et sa vulnérabilité, ce qui nous pousse souvent à porter un masque pour nous protéger du regard des autres.

De la peur à la confiance

Pour surmonter cette peur, Thomas propose de faire le deuil de nos angoisses et d’avancer vers la confiance. Il partage sa propre expérience et cite Christian Bobin pour illustrer l’impact des mots sur notre vie. Renoncer à la peur est un processus complexe, mais nécessaire pour changer notre énergie et notre manière d’interagir.

L’importance de la communication non violente

Thomas présente la communication non violente comme un outil essentiel pour renforcer l’estime de soi et la confiance, tout en permettant d’écouter l’autre sans s’épuiser. Il souligne que vivre ensemble ne doit pas impliquer une dépendance, mais plutôt un désir de partage.

Les quatre étapes de l’empathie

Pour favoriser une écoute empathique, Thomas propose quatre étapes :

  1. Ne rien faire : Reconnaître que chacun a la solution en lui et éviter de projeter ses propres peurs sur l’autre.
  2. Porter son attention sur les sentiments et les besoins de l’autre : Être présent sans prendre en charge la détresse de l’autre.
  3. Refléter les sentiments et les besoins de l’autre : Reformuler les sentiments en les associant à un besoin, sans interpréter, afin d’éviter d’aggraver la situation.
  4. Chercher un soutien approprié : Éviter de se plaindre à des personnes non compétentes et privilégier le travail avec des professionnels pour combler ses manques.

La notion d’apprivoisement

Thomas évoque l’image du renard et du Petit Prince pour illustrer la notion d’apprivoisement, soulignant que chaque personne est unique et mérite d’être reconnue. Il encourage à prendre le temps d’échanger pour éviter les disputes inutiles, en montrant comment des semaines de conflits peuvent découler d’un manque d’écoute.

Ce chapitre nous invite à réfléchir sur notre manière de communiquer et d’écouter. En développant notre empathie et en surmontant nos peurs, nous pouvons améliorer nos relations et créer un espace de partage authentique. La communication non violente et les étapes de l’empathie proposées par Thomas d’Ansembourg sont des outils précieux pour favoriser une compréhension mutuelle et enrichir nos interactions.

Chapitre 4: La rencontre

Ce chapitre explore la complexité de la communication humaine et la nécessité de dépasser les barrières superficielles que nous érigeons. En mettant l’accent sur nos besoins fondamentaux communs, il propose des pistes pour établir des relations plus profondes et authentiques, en commençant par un travail sur soi-même.

La communication est difficile car nous restons en surface. En surface, chacun a érigé ses propres protections, alors qu’en profondeur, nous avons tous les mêmes besoins. 

Ces besoins incluent : 

l’identité, la sécurité, l’affection, le matériel, l’intégration dans un groupe, une tribu, une famille. Nous avons tous besoin de partage et de connexion, de liberté et d’autonomie, de reconnaissance et d’accomplissement, d’aimer et d’être aimé.

Pour cela, il est proposé de se rapprocher doucement de l’autre en faisant le point sur soi-même. Cela implique de construire une relation durable avec son bien-être intérieur, comme si l’on allait se faire une « beauté intérieure ». Cette démarche permet non seulement de mieux se comprendre soi-même, mais aussi d’ouvrir la voie à des échanges plus sincères et enrichissants avec autrui. En cultivant notre propre jardin intérieur, nous pouvons créer un espace propice à des rencontres authentiques et significatives.

Chapitre 5 : La sécurité affective et le sens, deux clefs pour la paix

Dans ce chapitre, Thomas d’Ansembourg explore la notion d’amour conditionnel, ses conséquences sur nos relations et les moyens de sortir de cette dynamique. Il met en lumière l’importance de l’écoute de soi pour mieux écouter les autres, tout en soulignant que notre capacité à aimer et à être aimé est souvent conditionnée par nos actions. Ce chapitre propose des pistes pour évoluer vers une authenticité qui favorise des relations plus saines et épanouissantes.

L’amour conditionnel et ses conséquences

Thomas commence par aborder le concept d’amour conditionnel, où l’on apprend à « faire » des choses pour être aimé et recevoir de l’attention. Que ce soit en accomplissant des tâches ménagères, en s’occupant de la maison, ou même en faisant des caprices, nous avons été conditionnés à croire que notre valeur dépend de nos actions. Cependant, ce que nous n’apprenons pas, c’est à « être » et à nous écouter nous-mêmes. Sans cette écoute intérieure, il devient difficile d’écouter l’autre, qui, à son tour, s’épuise à faire.

La culpabilité et la peur du changement

Ce mécanisme nous amène à développer une capacité à culpabiliser lorsque nous voyons l’autre souffrir. Nous nous interrogeons sur ce que nous avons fait ou pas fait, et sur ce que nous devrions faire. De plus, nous avons la possibilité de changer et d’évoluer, parfois pour le plaisir de l’autre, mais souvent par crainte de devoir nous-mêmes changer. Cette peur est alimentée par la perception de l’autre comme un juge dont l’approbation conditionne notre bien-être.

Briser le regard de l’autre

En reprenant le titre de son livre, « Cessez d’être gentil, soyez vrai », Thomas nous offre une clé pour briser ce regard de l’autre. Le travail sur soi est essentiel. Il nécessite le courage d’être authentique, de ne pas porter un masque de gentillesse lorsque l’action nous pèse. En étant vrai, nous ouvrons la porte à notre créativité pour trouver des solutions alternatives.

Apprendre à dire non

Thomas propose une méthode pour apprendre à dire « non » de manière constructive. Cela commence par écouter le sentiment de l’autre, comprendre son besoin et tenter de le combler, tout en faisant de même pour soi-même. Par exemple, face à une invitation à un barbecue, au lieu de dire « oui » sans conviction, il prend le temps de réfléchir à ses propres besoins et propose une alternative qui lui convient mieux.

La gestion des émotions

Il est également crucial de comprendre comment gérer nos émotions, notamment la colère. Thomas présente quatre étapes pour accepter la colère :

  1. Fermer la bouche : Pour éviter d’aggraver la situation en exprimant des propos blessants.
  2. Accueillir sa colère : Accepter d’avoir des pensées violentes comme un exutoire.
  3. Identifier le besoin insatisfait : Comprendre ce qui nous dérange réellement.
  4. Identifier le nouveau sentiment : Reconnaître ce que nous ressentons après avoir accueilli notre colère.
  5. Ouvrir la bouche : Exprimer calmement notre colère.

Thomas est conscient des défis que représente cette pratique, mais il encourage chacun à essayer.
En apprenant à mieux gérer nos émotions et à être authentiques, nous pouvons construire des relations plus saines, basées sur la compréhension mutuelle et l’acceptation.
Ce chapitre nous rappelle que la clé de la paix réside dans notre capacité à nous aimer nous-mêmes, à écouter nos besoins et à être vrai dans nos interactions avec les autres.

Chapitre 6 : Nous renseigner mutuellement et partager nos valeurs

Dans ce chapitre, Thomas d’Ansembourg nous invite à réfléchir sur notre manière de percevoir nos responsabilités et nos choix. Il souligne l’importance de sortir de la mentalité du « je dois » et « il faut que », qui peut nous déresponsabiliser. En acceptant notre liberté, nous prenons conscience de notre capacité à choisir et à agir pour notre épanouissement personnel. À travers divers exemples, il illustre comment la liberté peut être un moteur de changement positif dans nos vies.

La Liberté et la Responsabilité

Thomas commence par évoquer la tendance à se sentir contraint de faire certaines choses, comme travailler pour un salaire, plutôt que de voir cela comme un choix libre. Comme choisir de travailler pour mettre à l’abri sa famille ou posséder plus de choses.
Il nous encourage à considérer nos décisions sous un angle de liberté, par exemple, choisir de changer de travail pour un meilleur épanouissement.

Il illustre ce point avec des exemples concrets, tels que la difficulté d’une petite fille à mettre ses pantoufles, qui représente un apprentissage de la confiance pour la mère vis à vis de sa fille, ou encore l’idée de sortir les poubelles qui est un choix, sans qu’il y ait un gendarme pour vérifier. Ces situations montrent que nous avons souvent le choix, même si nous avons l’impression de ne pas en avoir.

L’Importance de l’Écoute et des Valeurs

Thomas partage une expérience avec un centre d’aide pour enfants en difficulté, où il a observé que les locaux avaient été dégradés. La solution rapide a été de réparer les lieux, mais il souligne que l’investissement dans une cellule d’écoute pour les enfants n’a pas été considéré comme une priorité. Cela met en lumière l’importance de donner de la valeur à l’écoute et à la compréhension des besoins des jeunes.

Il conclut ce chapitre avec une citation inspirante : “Si tu n’aimes pas cela, change-le. Et si tu ne le changes pas, aime-le.”
Cette phrase résume bien l’idée que nous avons le pouvoir de changer notre situation ou d’apprendre à l’accepter.

Les Règles et le Sens

Une note est faite sur les règles, qui doivent être comprises pour avoir une légitimité. Elles doivent reposer sur des valeurs de bien-être en société telles que le respect, l’honnêteté, l’entraide, l’équité, la franchise et la vérité. Thomas insiste sur l’importance de faire exprimer ces valeurs plutôt que de les rappeler sans cesse sous la menace de sanctions.

Il évoque également la difficulté d’apprendre à donner du sens à nos actions. Les règles et le cadre que nous établissons peuvent en réalité créer de la liberté, à l’image du code de la route qui nous permet de circuler librement.

Respect Mutuel

Thomas termine le chapitre en prônant un respect mutuel, même dans des relations hiérarchisées, sans perdre son identité ni sa dignité. Cela souligne l’importance de la communication et de la compréhension dans nos interactions.

Pour s’améliorer dans n’importe quel domaine, que ce soit une langue ou un sport, il est essentiel d’être régulier et de suivre une méthode. Thomas d’Ansembourg propose une approche en trois étapes.

Trois Minutes d’Écoute de Soi

Trois minutes, trois fois par jour : Prenez trois minutes pour vous écouter vous-même, sans jugement, reproche, conseil ou tentative de solution. Ces moments doivent être dédiés à votre état intérieur, sans vous préoccuper de vos projets. Cela vous permet de vous reconnecter à vous-même et de vérifier que vous êtes bien présent à la question de votre existence.

Faire le Point sur les Besoins

  1. Une fois par jour, faites un point sur vos besoins comblés : L’objectif ici n’est pas d’être gentil, mais d’être vrai. Cela vous aide à prendre conscience de ce qui est réellement important pour vous.

Développer la Conscience Conviviale

  1. Développer la « conscience conviviale » : Prenez conscience de vos besoins tout en étant attentif à ceux des autres. Cela favorise une meilleure compréhension et une meilleure communication dans vos relations.

Ces méthodes visent à renforcer notre capacité à nous écouter et à nous comprendre, tout en respectant les besoins des autres.

Conclusion

Le livre « Cessez d’être gentil, soyez vrai » nous invite à repenser notre manière de communiquer et d’interagir avec les autres.
Il nous encourage à être authentiques, à exprimer nos vrais sentiments et besoins, et à pratiquer la communication non violente pour améliorer nos relations et notre bien-être personnel.
Ce livre m’a fait réaliser l’importance de l’authenticité dans nos interactions quotidiennes. Souvent, nous nous cachons derrière une façade de gentillesse pour éviter les conflits ou pour être acceptés. 

L’authenticité demande du courage, mais elle est essentielle pour notre bien-être et celui de nos relations.
Comme le dit l’auteur, « La véritable bienveillance commence par soi-même ». En prenant soin de nos propres besoins et en les exprimant honnêtement, nous pouvons mieux comprendre et répondre aux besoins des autres.

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